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Après un opus décevant sur Nintendo Wii U, la série des Super Mario bros. n’avait pas montré le bout des ses moustaches depuis 11 ans… hormis un portage oubliable sur Nintendo Switch en 2019. Si Mario et ses amis ont eu droit à de très bons jeux 3D et à une adaptation au cinéma, cela faisait plus d’une décennie qu’ils ne s’étaient plus aventurés dans un jeu de plateforme 2D ambitieux. Sorti le 20 octobre sur Nintendo Switch, Super Mario bros. Wonder a donc eu la lourde tâche de raviver la flamme d’une série de jeux qui semblait avoir fait le tour de ses possibilités en 2012. Renaissance miraculeuse ou énième sentiment de déjà vu, après avoir fini le jeu à 100%, voici notre verdict!
Dans ce nouvel opus, Mario et ses amis, se rendent au Royaume des Fleurs conviés par le prince Florian. Alors que la rencontre entre notre troupe bien connue et le souverain de cette nouvelle contrée se passe à merveille, Bowser en profite pour dérober une « Fleur Prodige » . Cette variété de plante spécifique au Royaume des Fleurs offre des pouvoirs étonnants permettant d’accomplir des miracles. C’est guidé par cette quête de pouvoir pour accomplir «son prodige» que le roi des Koopa fusionne avec le château du prince Florian avant de se réfugier au centre du royaume. Ne sachant que faire pour protéger ses sujets, le prince Florian demande donc à Mario, Luigi et aux dix autres personnages jouables de l’aider à arrêter Bowser avant qu’il ne mette son plan à exécution. Pour se faire, vous devrez parcourir les diverses régions du Royaume des Fleurs afin de récupérer des « graines royales » qui vous aideront à lutter contre le trouble-fête
L’éclosion d’une nouvelle ère
Si la princesse Peach ne se fait pas kidnapper, comme à l’accoutumé, le scénario reste très en retrait, à l’instar des anciens opus. Ceci dit, les Super Mario bros. n’ont jamais brillé par leurs histoires et nous nous en accommodons très bien. La première chose qui saute aux yeux est le changement de direction artistique. Super Mario bros. adopte enfin un nouveau style graphique! Rien de révolutionnaire mais les personnages sont plus ronds et plus expressifs. Les décors sont aussi nettement plus colorés. Globalement, c’est une évolution en douceur qui fait plaisir. Rappelons que l’esthétisme des Super Mario bros. n’avait pas changé depuis New Super Mario bros. sur Nintendo DS en 2006!
Cette refonte visuelle passe avant tout par les personnages. Lors des phases de jeux, ces derniers ne sont plus uniquement de profil mais légèrement de trois-quarts. Les modeleurs 3D ont retravaillé les visages de telle sorte que l’ensemble de la face soit légèrement tourné vers le joueur. Si le jeu avait été en 3D, la vision de Mario de face aurait été très étrange. Cependant, en 2D, cela fonctionne formidablement bien. Les personnages semblent plus vivants, leurs grimaces nous parlent plus. En parlant de grimace, le travail est si minutieux que les yeux de vos personnages vont interagir avec le décors où les ennemis rencontrés. De même, les ennemis vont agir différemment en fonction de vos actions. Un Koopa Troopa affichera une mine paniquée lorsque l’une de vos boules de feu manquera de le toucher. Il vous suivra même du regard avec un air intrigué lorsque vous approcherez de lui. Presque aussi soigné qu’un dessin animé, Super Mario bros. Wonder vous proposera aussi des clins d’œil bienvenus avec les casquettes de Mario et Luigi qui manqueront de s’envoler lors des sauts et des animations qui varieront en fonction des personnages quand vous entrerez ou sortirez d’un tuyau. Cela relève de l’ordre du détail mais chaque détail renforce un peu plus l’immersion dans le jeu et le plaisir visuel.
Cette nouvelle ambiance visuelle s’accompagne d’un nouvel univers sonore des plus travaillés. Les musiques sont toutes entrainantes et bien adaptées aux diverses situations rencontrées en jeu. Des instruments supplémentaires peuvent même s’ajouter à la musique en fonction de la transformation de votre personnage pour en accentuer l’effet ressenti. Un saut chargé vers le bas sera accompagné par un bruit de cymbale quand les niveaux entiers semblent fonctionner autour d’un orchestre.
Bien entendu, Super Mario bros. Wonder ne se contente d’une simple évolution sonore et visuelle pour séduire. Un Super Mario bros. s’apprécie avant tout manette en main en découvrant le gameplay. Qui dit nouveau royaume, dit nouvelles règles! Ainsi, pour les équipes de Nintendo, le Royaume des Fleurs est l’occasion de se libérer du cadre très strict mis en place avec la série des New Super Mario bros. . Pas question de faire table rase des mécaniques fondamentales apportées en 2006 par New Super Mario bros. sur Nintendo DS mais c’est l’opportunité d’apporter un vent de fraîcheur sur la licence, quitte à s’inspirer d’autres jeux de plateforme concurrents. Le jeu apporte donc son lot de nouveautés.
Un classique revisité
Avant même de parler des niveaux, intéressons nous aux mondes qu’il vous faudra parcourir. Ils sont au nombre de six auxquels il faudra ajouter les «Îles florales», une sorte de monde composé d’un peu plus d’une quinzaine de niveaux et permettant d’accéder à n’importe quel autre monde, ainsi qu’un monde spécial qui ne sera accessible qu’à travers différents chemins qu’il conviendra de débloquer. Sans grandes surprises, chaque monde possède son climat et son ambiance. Pour progresser dans votre aventure, il vous faudra parcourir les différents niveaux de ces mondes et récolter des «graines prodiges» qui vous permettront de débloquer des stages essentiels à la poursuite de votre parcours. Si les Super Mario bros. sont très linéaires par nature, Super Mario bros. Wonder tente par moment d’offrir au joueur la possibilité de choisir quel niveau il voudra compléter en premier au moyen de petites zones où vous pouvez vous déplacer librement à la façon d’un Super Mario 3D World. Ces zones peuvent aussi révéler des niveaux cachés et des intermèdes pour éviter tout risque de monotonie. Cette idée est poussée jusqu’à la possibilité de choisir par quel monde continuer une fois les trois premiers mondes terminés. La seule condition à ce choix est d’avoir un nombre de graines prodiges suffisant pour débloquer l’accès à ces mondes.
Comme nous l’évoquions quelques lignes plus haut, pour récolter des graines prodiges, il vous faut parcourir les niveaux qui s’offrent à vous. Aux premiers abords, les stages semblent être façonnés de la même façon que les opus précédents. Cependant, les équipes de Nintendo nous proposent une vision plus ouverte à la notion de profondeur avec un jeu sur les idées de plans et de perspective. Cela donne une impression de scène de théâtre dans laquelle le joueur serait spectateur du personnage qu’il guide à travers un monde peuplé de créatures étranges et de personnages cartoonesques. Dans l’ensemble, chaque niveau apporte sa touche personnelle et nous garde dans un esprit de découverte constant. Ce sentiment de nouveauté, qui faisait cruellement défaut dans New Super Mario bros. U, est bien présent accompagné d’une folie créative qui fait le plus grand bien. Choix étonnant, le score basé le nombre d’ennemis éliminés et le temps de parcours de chaque niveau disparait. Il en est de même pour le minuteur qui ne viendra plus vous rappeler à l’ordre si vous flâner dans les différents paysages traversés. Si l’absence de ce dernier est compréhensible et offre plus de liberté pour l’exploration, nous ne comprenons pas pourquoi le calcul du score ne fait plus office.
Les niveaux sont tous parsemés de fleurs «cancan». Ces fleurs, pouvant voler, dotées de yeux et douées de parole iront chacune de leurs petits commentaires à chaque fois que vous passerez devant elles. Parfois encourageantes, parfois comiques, elles réagiront à vos faits et gestes allant même jusqu’à vous donner quelques indices sur le niveau que vous traversez. Nous pensions finir par les trouver énervantes mais ce n’est pas du tout le cas. Même s’il est possible de les rendre muettes dans les réglages, il serait dommage de bâillonner les seuls personnages du jeu dont les textes sont doublés. Nous trouvons honnêtement que leur voix française colle bien à leur personnalité et ajoute un côté plus humain au festival de couleurs que sont ces nouveaux stages. Par ailleurs, Charles Martinet, célèbre comédien de doublage connu pour avoir été la voix de Mario, Luigi, Wario et Waluigi a laissé place à un autre acteur pour ce nouvel opus. Kévin Afghani reprend donc le rôle de Mario et Luigi avec brio. La différence est à peine perceptible pour les oreilles les plus attentives.
Se transformer pour mieux progresser
Si les premiers paysages traversés servent avant tout de tutoriel pour (re)prendre en main les commandes, ils vous font découvrir d’emblée un nouveau pouvoir: celui de la pomme éléphant. Très mise en avant de la communication de Nintendo, la pomme éléphant transforme le personnage en éléphant. Sous cette forme, il est alors possible de donner des coups de trompe à un ennemi, de frapper des blocs à l’horizontal, de pousser de lourds objets et de transporter de l’eau avec sa trompe. Ce nouveau pouvoir sera très utile au cours de votre aventure. Si vous prêtez attention, vous remarquerez la musique plus «lourde» quand vous êtes sous cette forme et la difficulté des personnages transformés à entrer dans les tuyaux.
Bien que cette transformation reste la plus iconique du jeu, nous lui préférons la fleur bulle. Cette dernière permet de lancer des bulles qui absorbent les ennemis qui entrent en contact avec elles et de les transformer en pièces. Il est aussi possible de rebondir une fois sur ses propres bulles et d’éteindre des boules de feu. Si vous n’êtes ni pomme, ni fleur, peut-être que le champignon foreur saura trouver grâce à vos yeux. Une fois ingéré, il permet de creuser dans le sol ou le plafond afin de s’y déplacer en toute discrétion et de prendre les ennemis par surprise. Il peut aussi servir à se faufiler dans des passages étroits et à briser plus facilement certains blocs. Ces trois nouveaux pouvoirs sont complétés par le champignon rouge classique à pois blancs, la fleur de feu et la super étoile.
Six transformations, cela peut paraitre peu mais elles suffisent à garantir un amusement constant durant toute votre aventure. D’autant plus qu’un autre élément de gameplay vient s’ajouter à cette liste: les fleurs prodiges. Grande spécificité de Super Mario bros. Wonder, les fleurs prodiges peuvent transformer les niveaux de façon totalement inattendue. Dès que votre personnage touche une de ces fleurs le niveau semble entrer dans une véritable vision psychédélique. Cela peut aller de tuyaux qui prennent vie et se déplacent tout seuls à une course endiablée à dos de bisons bleus et noirs nommés Coursératops en passant par un changement de la physique du niveau avec des murs qui deviennent le sol et le sol qui devient le mur accompagné d’une vue du dessus. Tout cet aspect délirant s’arrête une fois que vous avez récupérés la graine prodige associé à cette fleur.
Après avoir complété tout les niveaux, nous n’avons pas été capables de prédire une seule fois ce qui allait se passer quand nous entrions en contact avec une fleur prodige. En dehors de l’éternelle plaisanterie faisant le parallèle entre la drogue et les champignons que mangent Mario, les fleurs prodiges alimentent surtout un sentiment de découverte qui ne semble pas vouloir s’épuiser. Ainsi, les niveaux sont toujours inattendus et peuvent se découvrir différemment. Dans un niveau, vous récupérerez des graines prodiges en allant au bout de l’effet d’une fleur prodige mais aussi en terminant le niveau. Si le stage possède deux drapeaux différents, ce qui est le cas pour certains, il vous faudra le terminer deux fois afin de récupérer une graine prodige à chacune des fins.
Badgé « nouveautés »
Pour arriver à compléter l’ensemble des niveaux, il faudra parfois utiliser des «badges». Grâce à l’aide du prince Florian qui vous accompagne au fil de votre périple, vous pourrez bénéficier d’un système de badge très intéressant. Au début de chaque niveau, vous pouvez choisir de porter un badge qui vous octroiera une aide supplémentaire. Cela change radicalement la façon d’aborder le gameplay et amène plus de profondeur au jeu. Ces nouvelles fonctionnalités se divisent en trois catégories: les badges actions qui offrent un nouveau mouvement au personnage comme pouvoir utiliser sa casquette pour ralentir sa chute par exemple, les badges bonus qui agissent de façon passive comme ajouter des blocs dans un niveau et les badges expert qui permettent au personnage d’acquérir un nouveau pouvoir pour le meilleur… et pour le pire! Vous ne pouvez vous équiper que d’un seul badge à la fois ou choisir de ne pas en porter mais il est difficile de résister tant les possibilités de gameplay sont nombreuses avec un total de 24 badges à débloquer. Chaque badge se débloque en finissant des niveaux dédiés dans lesquels vous récolterez aussi une graine prodige.
Ce système de badge couplé aux caractéristiques spécifiques des personnages aurait pu donner naissance à de merveilleux combos pour aborder les niveaux sous différents angles mais Nintendo en a décidé autrement. En effet, Super Mario bros. Wonder fait l’impasse sur les capacités spécifiques de chaque personnage jouable. Ainsi, tout le monde est logé à la même enseigne! Que vous preniez Mario, Luigi, la princesse Peach, la princesse Daisy, le Toad jaune, le Toad bleu ou Toadette, il n’y aura aucune différence en jeu. Personne ne courra plus vite et personne ne sautera plus haut. Seuls les Yoshis (vert, rouge, bleu clair et jaune) et Carottin bénéficieront d’une spécificité: celle de ne subir aucun dégât de la part des ennemis. Les chutes et le contact avec de la lave ou du poison resteront prohibés pour tous. Dommage. Le seul intérêt à changer de personnage résidera donc dans les animations.
Si les graines prodiges vous aident à progresser dans l’histoire, elles ne sont pas les seuls collectables du jeu. En dehors des inévitables pièces que l’on retrouve dans tout les Super Mario bros. , il existe des pièces violettes présentes sous trois tailles différentes. Les plus grandes sont au nombre de trois par niveau et sont à comparer aux pièces étoiles de New Super Mario bros. . Les pièces classiques vous permettront de gagner une vie toutes les 100 pièces. Les pièces violettes pourront être échangées dans des échoppes tenues par les Poplins, habitants du Royaume des Fleurs. Elles vous serviront à acheter des champignons UP vous ajoutant des vies, des graines prodiges ou des «panneaux» représentant un des personnages jouables en pleine action. Il en existe 144, ils vous permettront d’indiquer aux autres joueurs des spécificités ou des actions à réaliser lorsque vous jouez en ligne..
Des « fantômes » venus d’ailleurs
Car oui, il est possible de jouer en ligne dans Super Mario bros. Wonder. Certaines catégories de niveaux vous pousseront fortement à vous connecter à Internet pour jouer avec d’autres joueurs afin de changer votre expérience de jeu. Toutefois, contrairement au mode multi-joueurs local, vous ne serez pas en contact direct avec les joueurs du monde entier. Le jeu en ligne se fait en mode «fantôme». Cela signifie que vous jouez bien en même temps que d’autres joueurs, que vous pouvez communiquer avec eux par l’intermédiaire des panneaux ou via des bulles contenants des émoticônes prédéfinies mais vous ne pouvez pas agir physiquement sur leurs parties. Si vous brisez un bloc dans votre jeu, il sera brisé uniquement chez vous. Vous ne pouvez pas les jeter dans le vide (on vous voit les adeptes de cette méthode). Les interactions sont donc limitées mais certains niveaux vous poussent à vous entraider en utilisant les panneaux. Il est toujours intéressant de voir d’autres personnes parcourir le même niveau que vous différemment. Autre avantage, si vous mourrez en jouant en ligne, vous aurez un court laps de temps où vous réapparaîtrez sous la forme d’un fantôme. Vous aurez alors cinq secondes pour trouver un panneau laissé par un joueur pour revenir à la vie. Jouer en ligne ou hors ligne change donc légèrement la façon dont vous aborderez les niveaux et leurs difficultés.
Super Mario bros. Wonder pas très généreux?
Puisqu’il est question de difficulté, abordons sans plus tarder le niveau de challenge présent dans ce jeu. Les Super Mario bros. sont considérés comme des portes d’entrée dans la sphère du jeu vidéo. Ils sont donc volontairement faciles pour être accessibles au plus grand nombre. Notons que le boss final du scénario semble être grandement inspiré de Splatoon. Il est assez facile et cela vous laisse la liberté de prêter plus d’attention à la musique qui fait partie intégrante du gameplay. Il est vrai que Bowser a toujours eu de bons goûts musicaux et on se laisserait volontiers emporter par les rythmes proposés dans chaque niveau.
Pour les joueurs désirant plus de sensations fortes, il faut trouver quelques passages cachés pour accéder à des niveaux plus difficiles et destinés à des personnes plus aguerries. Si les jeux Mario 3D nous avaient habitué à un contenu post scénario conséquent et assez retors, Super Mario bros. Wonder se montre plus chiche. Chaque niveau est badgé d’un nombre d’étoile correspondant à sa difficulté. Un niveau affichant une étoile sera une promenade de santé dans laquelle vous vous plairez à admirer les décors et écouter la musique. A l’opposé, un niveau arborant cinq étoiles constituera le plus haut degré de difficulté. Bien entendu, le monde spécial, indépendant du scénario, n’est composé que de niveaux badgés de 5 étoiles.
Hormis quelques exceptions, nous n’avons pas rencontré de grosses difficultés pour finir l’intégralité des niveaux. Le plus gros challenge résidera en l’absence de points de sauvegarde qui vous obligera à recommencer les niveaux les plus durs depuis le début. Admettons tout de même que le tout dernier stage mixe plaisir et difficulté avec délice en offrant une sorte de résumé de tout ce que nous avons pu expérimenter à travers le jeu. Pour y accéder, il vous faudra récolter toutes les graines prodiges et les grandes pièces violettes présentes dans le jeu. Il sera aussi nécessaire de saisir chaque drapeau de fin de niveau par son sommet. Ce dernier niveau se paye même le luxe de posséder plusieurs points de sauvegarde; preuve s’il en fallait une qu’un niveau peut-être exigeant sans nous faire recommencer depuis le début en cas d’échec.
Malgré toutes ces conditions, une vingtaine d’heures de jeu vous suffira à terminer entièrement cet opus. Oui, Super Mario bros. Wonder est court, peut-être trop. Il vous faudra entre quinze et vingt heures pour atteindre Bowser sans vous presser et quelques heures supplémentaires pour atteindre le 100%. Quelques niveaux supplémentaires n’auraient pas été en trop, d’autant plus que le jeu est assez facile. A titre de comparaison, Super Mario 3D World, exemplaire par son contenu post scénario exceptionnel, comptait plus de 30 niveaux bonus répartis sur trois mondes spéciaux. Super Mario bros. Wonder n’en contient que dix, dont certains assez courts. Nous n’espérions pas beaucoup de contenu après avoir battu le boss final mais nous restons un peu sur notre faim… surtout avec un jeu aussi bien fini!
Au final, Super Mario bros. Wonder ne se contente pas d’ajouter de nouveaux ennemis et de nouveaux paysages. Après des années d’absence, la série de jeux semble avoir trouvé un nouveau souffle pour sortir de l’ombre des New Super Mario bros. et affirmer sa propre identité. Incroyablement inventif et surprenant à bien des égards, Mario et ses amis sauront divertir petits et grands. Le jeu surprend constamment et impressionne par sa qualité de réalisation poussée jusque dans les mouvements des yeux des personnages. Si certains verront en ce jeu un miracle, nous verrons surtout le savoir-faire des équipes de Nintendo qui ont pu développer un jeu vidéo sans limite de temps afin de nous proposer une création très aboutie. Nous nous permettons de leur lancer des fleurs, c’est mérité!
Points forts: direction artistique visuelle et sonore de très haut niveau, sentiment de découverte constant, gameplay approfondi mais toujours aussi plaisant et accessible, jeu en ligne intéressant, peaufiné jusque dans les moindre détails.
Points faibles: absence de particularité de gameplay en fonction des personnages, trop court, manque de challenge dans les niveaux post scénario.
Nous attribuons donc la note de 16/20 à Super Mario bros. Wonder pour la créativité dont il fait preuve, ses nouveautés bienvenues, son gameplay enrichi et plaisant associé à un univers sonore très réussi et sa qualité de finition digne de Nintendo. Nous regretterons simplement un jeu trop court et une difficulté trop basse, même sur les niveaux spéciaux.
Super Mario bros. Wonder : déjà disponible.
Console: Nintendo Switch.
La3ds
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